Depuis la rentrée 2023 et bien avant, les différents conseils et associations de parents d'élèves des écoles de Romainville alertent les services de l'éducation nationale et parfois le Ministère, ainsi que leurs élus locaux sur :
- les absences non remplacées et les heures perdues
- le manque ou l'absence de médecins et d'infirmières scolaires
- les AESH non pourvues et l'échec des politiques d'inclusion sur nos territoires faute de moyens et d'ambition et souvent le très grand isolement des parents d'enfants à besoins particuliers pour trouver des solutions adaptées
- le Réseau d'éducation prioritaire jamais mis en place dans les groupes scolaires Charcot-Barbusse-Chaplin et Fraternité-Gallèpe malgré les besoins criants
- Les Réseaux d'aides et de soutien aux élèves en difficulté sans cesse dégarnis, partagés entre plusieurs groupes scolaires et parfois volatilisés, malgré les besoins criants
- le manque de moyens pour répondre aux situations de harcèlement ou de violence qui surviennent malheureusement dans les collèges, entre jeunes de nos villes, et jusque dans les écoles primaires
On peut aujourd'hui faire un bilan chiffré et étayé sur la Seine Saint-Denis, qui brosse le portrait d'un service public abandonné par sa tutelle incapable de recruter et d'attirer vers ces métiers essentiels.
Les solutions proposées aujourd'hui par le gouvernement pour les écoles publiques ne répondent en rien à cette situation d'urgence absolue et aux manques de moyens humains et financiers qui remontent du terrain.
Pire, elles proposent d'aggraver la situation dans les collèges en imposant des groupes de niveaux qui en l'absence de moyens supplémentaires désorganiseront les dispositifs de soutiens et projets pédagogiques existants ainsi que les groupes classes et risquent d'aggraver les inégalités scolaires en assignant les élèves dès la fin du CM2 dans des groupes "forts" ou "faibles".
C'est pourquoi l'Union de coordination locale de Romainville soutient le mouvement du 1er février et soutiendra toutes les actions permettant d'obliger les pouvoirs publics à faire face à leurs obligations, celles d'investir dans la jeunesse de nos territoires.
Nous appelons les parents d'élèves des différentes écoles à dresser ensemble le portrait de nos écoles abandonnées par les pouvoirs publics afin de mieux informer sur l'état dans lequel elles se trouvent malgré le dévouement des personnels et l'implication des parents d'élèves.
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